Des petits poissons..

Depuis un moment me trottait dans la tête une idée de petits poissons rouges dans de l’eau turquoise. Je ne savais pas sous quelle forme. Finalement, j’ai opté pour des mini tableaux en déclinant des ronds dans l’eau, des poissons et des algues. Le dos des carrés est marbré, reprenant les différentes couleurs des faces. Le bracelet peut finalement se porter des deux côtés. Les tableaux sont séparés par des perles cylindriques dégradées orange et rouge, mêmes couleurs que les poissons. Le bracelet est monté sur deux élastiques – assez costauds, car la taille des éléments mérite bien cela – qui permettent aux perles de ne pas tourner.

Les boucles d’oreilles sont plus simples, juste une farandole de petits poissons tournoyants sur un fond turquoise.

bracelet et boucles d'oreilles turquoises poissons

Jade

La pâte polymère est merveilleuse quand il s’agit d’imiter d’autres matériaux. Après l’Age du Bronze vient celui de la pierre polie. Je remonte le temps.

Je me suis essayée à l’imitation du jade.

Il s’agissait plus de travailler sur l’aspect que sur la forme, encore imparfaite. Je voulais, pour ce premier essai, m’appliquer à m’approcher le plus possible de la couleur et de l’aspect de surface du jade.

Le plus difficile n’est pas d’en imiter ses nombreuses nuances, mais plutôt de donner l’illusion de la pierre polie, c’est-à-dire de donner un aspect minéral à du PVC. Le vernis ne peut convenir, le rendu serait trop artificiel.

Il faut donc, après cuisson, poncer et polir aussi finement que possible pour obtenir la brillance d’une pierre semi-précieuse.

Voici le résultat :

NI bracelet fimo jade

Work in progress

La canne du premier bracelet russe a été presque entièrement utilisée pour les perles, mais il en restait de petits morceaux qui m’ont servi à faire des petites matriochkas. J’avoue que j’en ai vu à droite, à gauche, sur internet et je n’ai pu résister à en produire ma version.

Chacune d’entre elles mesure de 3 à 3,5 cm de hauteur. NI matriochkasJ’ai mis un temps infini à peindre les visages, car je ne suis pas très douée pour le dessin. Mais j’aime bien le résultat final, elles sont toutes différentes et finalement, plutôt expressives.

 Et puis j’ai récidivé avec une canne millefiori d’inspiration russe, pour un autre bracelet. Celui-ci met en évidence ce que deux mois de pratique de la pâte polymère peuvent apporter en termes de progrès… Les fleurs sont plus fines, les perles moins épaisses, plus plates et régulières. Le polissage des perles permet de se passer de vernis. Ce bracelet est moins rustique que le précédent, mais finalement, j’aime autant le premier.

NI bracelet russe version 2

Octopus

Une de mes amies m’a demandé de réaliser pour elle un bracelet qui reprenne l’aspect « bronze patiné » du bracelet protohistorique. Un nouveau petit défi pour moi !

Le mot « poulpe » ayant subrepticement été lancé, une idée m’est venue. J’avais une breloque parfaite pour ce thème ; il m’a donc suffi de la mouler dans un peu de pâte pour en faire une matrice et estamper ensuite le bracelet.

L’irrégularité de la forme et la couleur de la pâte donnent au bracelet l’apparence « archéologique » souhaitée. Le tout a ensuite été poncé et poli après cuisson pour être aussi brillant que possible.

Le motif du poulpe et l’aspect « vieux bronze » s’accordent bien. Le bracelet n’est pas sans me rappeler H.P. Lovecraft et L’appel de Cthulhu. Avec un petit côté steampunk.

NI bracelet lovecraft

Bracelet protohistorique

Je découvre la pâte polymère comme d’autres ont découvert le travail du métal à l’Age du Bronze. C’est-à-dire avec son lot de difficultés.

Je vous présente donc le bracelet protohistorique ; il me fait penser aux bijoux du musée d’archéologie nationale.

Il s’agissait de faire un test de cuisson et de façonnage. Comme rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme, la pâte utilisée est composée des restes inexploitables du bracelet russe. Le mélange de ces morceaux de pâte a pris cette couleur à la fois noire, verte et dorée, qui me rappelle le bronze. La forme est irrégulière, mais j’aime bien le côté aléatoire du résultat et les effets de matière.

NI bracelet protohistorique

Manchette aux mille roses

Toujours en quête d’expérimentation de la pâte polymère, je voulais cette fois réaliser autre chose qu’un bracelet composé de perles, pour varier les formes et tester de nouvelles techniques. Depuis quelques temps, je souhaitais faire une manchette. La voici donc, combinée avec l’idée de fleurs rouges sur fond noir que j’avais parallèlement.

NI manchette mille roses

 

Bracelet russe

En décembre dernier, lors de l’achat de mes premiers pains de Fimo, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir en faire. Alors j’ai commencé à regarder tout un tas de choses pour appréhender un peu le matériau.

Et puis j’ai vu des bijoux d’inspiration russe (cf. Mathilde Brun, Fabuleux bijoux en Fimo). Et là, je me suis dit que c’était pile ce qu’il fallait que je fasse : un bracelet qui fasse penser à la Russie pour ma sœur, pour Noël.

Challenge.

Les premiers essais étaient vraiment très moches, je n’avais aucune maîtrise de la technique. Mais j’ai persévéré, persévéré encore et j’ai vaincu.

Voici donc mon premier bracelet. Il est un peu rustique, les perles ne sont pas très régulières et la surface a quelques aspérités. On dira qu’il est… artisanal… Il l’est, de toute façon !

NI bracelet russe